Je pourrais le porter Samedi
Je voulais le finir pour Samedi, yes je pourrais le porter
Voici mon petit giler fini, modéle BDF du Tricot MAG printemps/été 2009
Côté petite croix ces deux petites grilles se transformeront bientôt en porte clefs
vu de plus prêt
Il y a un moment que je ne vous ai pas parlé lecture
alors je vais aujourd'hui vous parler de ce livre
Quatrième de couverture :
Maman est morte, je suis maman, voilà, c'est simple, c'est aussi simple que ça, c'est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c'est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c'est là qu'elle est, c'est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu'elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d'enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte.
Mon avis :
Ce sont les relations difficiles entre une mére et sa fille qui sont ici évoqués. Beaucoup d'émotion. Louise tombe enceinte alors que sa mère se bat contre un cancer dans une chambre d'hôpital. Louise ne se sent pas prête à devenir mère sans doute à cause de ses mauvaires relations avec sa mère. Elle n'ose pas lui annoncer qu'elle va être maman, se sent coupable de porter la vie alors que sa mère s'éteint. Elle évoque toutes ses blessures d'enfance et pourtant une mére reste une mére. Ce roman est boulversant, on ressent la douleur de Louise, on la partage avec elle, en tout cas moi cela ma beaucoup touché.